Page:Legouvé - Soixante ans de souvenirs, 1886.djvu/549

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à coup contre lui avec une sorte de rage, l’écraser à plaisir, le détruire organe à organe, faculté à faculté, tandis que, lui, il jette vers Dieu des cris de détresse et de supplication ; n’accuse jamais personne que lui-même ; se relève jusqu’au dernier jour par des élans de dévouement et de bonté, et enfin ne tombe vaincu qu’après deux ans de tortures, laissant au cœur de tous ceux qui l’ont connu, la poétique et douloureuse image d’une des gloires et d’un des martyrs de l’artcontemporain.