Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/411

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des Ictlres à une difficuite que je luy avois falle en passant dans cette con iestalion qui estoit entre M. Calelan et moy ; et il avoit reconnu eu quelque faon le defaut des loix~ du mouvemont qu’il avoit donnes dans son ouvrage, mais comme il faisoit des distinctions qui ne s’accordent pos avec les prin cipes que je croy divoir .establis, j’ay fait voir dans ma replique d’une maniere tres claire, en quoy luy aussi bien que M. des Carlos se sont trompcs ; et j’ay explique un tres beau principe general qui sert à examiner des pro positions lant en physique quen mathematique, lequel sil avoit este connu à M. des Cartes, il nauroit eu garde de nous donner ses loix du mouvement qui sont tout à fait contraires k Tharmonie des choses. Je ne say si lo R. P. Malebranche en aura profite dans la nouvelle edition de sa Recherche. On fait souvent profession de nairoer que la verite et de ne demandcr que dVstre eclairciy mais souvent iin peu de fausse gloirc s’oppose à beaucoup de bonne intention, sans qu’on y prenne garde.

Si Mons. Findkeller qui vous envoyera cette lettre vous marque son adresse, je vous supplie, Monsieur, de luy faire envoyer la reponse que vous me fers, si je puis esperer ce bonheur \à : mais en cas qu’il ne la vous marque point, je vous supplie de la faire envoyer à Mons. Heiss le jeune qui Tenvoyera à S. A. S. Monseigneur le prince Erneste de Hesse Rheinfels avec cette inscription :

À Monsieur,

Monsieur Leibniz,

Rheinfels, chcz S. A. S. monseigneur le prince

Erneste de Hesse.

parce que ce prince scait mon adresse et me fait la grace de me faire tenir mes lettres.

XII.

ouer an !ieibttij.

de Paris le 30. May 1691. J’ai receu trois de vos lettres auxquelles je n’ay pu faire reponse sitost que je Taurois souhail. M Prestet est mort et a est6 regretl6 des scavans Geometres. J’ay fait vos civilitez au R. P. de Malbranche qui vous baise les mains. M dAvranche est bien aise de ce que vous eslimez son livre de la Censure de Descartes. Depuis peu M Regis luy a repondu là