Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/423

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

goucec an Seibnij. 409

JA\ de Roberval a enseigne. 11 est principal de ce College : il y a une fort belle biblioiheque. Il me temoigne avoir bien de Feslime pour vous et voudroit vous en donner des marques encor plus considerables que Celles de vous faire pari de ses memoires. Si vous avez quelque chose à communiquer à M ? de rAcademie, il suffit de luy envoyer cela ; il en parlera dans ses memoires.

Pour ce qui est de cel amy, qui demande un livre de Remond Lulle, vous me dispenserez, Monsieur, de favoriser son entlement, car il ny a point d’amiti qui doive prevaloir à celle que Ton doit avoir pour la veril6 et la religion, amicususqueadaras. M Menage est mort depuis peu, et a donnö sa bibliothequc aux Jesuites. M’ : Lantin me promet un Spicilegium sur Diogene Laerle. Nous avons une petitc contestation dans les journaux, luy et moy, sur la queslion de scavoir si Garneades FAcademicien a esl6 du tems dGpicure. Il va bientost se deffaire de sa eharge, et il aura plus de tems pour philosopber, et se rejouit exlremement d’apprendre de vos bonnes nouvelles ; mais le tems n*y est pas favorable, silent leges inter arma. Je suis elc.

XVI.

Seibnij an ouder.

14 d’Oclobr. 1692.

27

Je remercie tres humblement M. FAbbe Gallois des memoires de TAcademie royale, aussi bien que de toutes ses autres bontes qui passent mes merites. Je profiteray de vostre avis à son egard. Il y a des meprises dans le recit de Tinvention du phosphore, je say les choses d’original. J’envoyeray un recit seur, si on le veut bien. Je ne dis pas cela pour choquer M. Homberg, pour lequel jay bien de l’estime, mais je ne voudrois pourtant pas quon trouvdt à redire avec raison aux memoires d’une compagnie si illustre, et si M. Homberg a este abus6 là dedans par le rapport dautruy, cela luy fera aussi peu de tori quà M. TAbbe Gallois luy m6me.

Je navois garde de penser qu’on songeroit à maccorder une place honnoraire dans TAcademie, que je naurois os6 prtendre, et si j’avois dit, en ecrivant à M. Pelisson, que jestois de TAcadmie, on auroit eu sujet de se