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Êeiimig an Eliicailc. 551

n’y perd plus que ceux qui y croyent gagner. J’y perds, car je luy voulois envoyer à examiner la suite de mes pensées philosophico-theologiques, comme j’avois fait il y a quelques années, quand nous avons echange plusieurs lettres là dessus, où des matières d’importance sont eclaircies. Outre la suite de mon Code diplomatique, je pense à publier un recueil de quelques historiens medii aevi non imprimés, où je joindray un Ditmarus plus entier et plus correct que celuy que nous avons oit manquent des feuilles entières et quantité d’endroits de conséquence. Il y aura aussi une ancienne chronique de Trèves et une de Brême, plus ancienne que celle de Docterus, et une chronique d’ un certain Martinus Mirotina, et une continuatio chronici Slavorum Helmolti, et d’autres pièces de cette nature, mais qui sont principalement pour l’histoire d’Allemagne.

Je suis ravi d’apprendre par votre lettre que vous jouissez du beau séjour d’un lieu delicieux à la campagne ; je vous y souhaite une parfaite santé et suis avec zèle etc.

VII.

À Hannover le ä Juillet 1695.

Voicy ce que j’ay reçu de M. de Spanheim. Ses cinq lettres jointes à Pédition nouvelle des essais de M. Morel viennent de paroistre. On y voit régner cette merveilleuse erudition qui luy donne depuis longtemps le rang eclatant qu’il tient dans la république des lettres. Il touche quelques erreurs du P. Hardouin, mais d’une manière fort obligeante. Mons. Morel luy même se plaint dans cette édition de son Specimen*) du peu de sincerité de ce Pere qui ayant reçu de luy dé grands secours pour ses ouvrages, a manqué aux devoirs de la reconnoissance. J’ay **) vu dernièrement le dessin d’une médaille qui est dans le Cabinet de M. Wilde à Amsterdam, et qui paroist fort extraordinaire : elle est de Bonosus, empereur prétendu, : et au revers il y a une femme ΠΠΠ: rr-

  • ) Specimen universae rei nummariae antiquae, 1695.

“) Qšon bicr ab bis gu bm Blišortenz de m’en faire donner part, ift baê Driginai bicicã êdmibms notbanben.