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vostre pari. Ils m’ont attristé en m’apprenant qu’ils vous dvoient laissé avec la goutte. Je suis étonné qu’avec une incommodité si douloureuse vous conserviez cette meme force et cette meme liberté d’esprit. Je vous supplie de m’en donner des nouvelles, car je prends en vous un interest de disciple, et si je l’ose dire, de fils. Je ferai venir des libraires pour les engager à faire ce que vous souhaitez. J’avois pensé au P. Germont Jesuite, connu par ses disputes contre feu le R. P. Nabillon, qui va donner la loy Salique. C’est un homme de savoir et de mérite, il pouvoit enrichir son édition de ce petit traitté de origine Francorum. Je ne lui en parlerai point que je n’aie eu vostre réponse. Vous recevrez cette lettre par Madame qui a eu la bonté de me dire il y a deja longtems qu’elle vouloit bien estre nostre correspondante. Je finis en vous suppliant de me conserver toujours quelque part dans l’honneur de vos bonnes grâces etc.

à Paris ce 23 de Dec. 1715.

Je ne vous quitte pas des Chinois.

XX.

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Hanover ce 47 de Janvier 4746.

Je vous dois des grands remercimens de la peine que vous avés prise pour une petite feuille volante de ma façon, et que Madame et vous, Monsieur, avés fait valoir auprès de Monseigneur le Regent. C’est assés que ce grand Prince a daigné d’y jetter les yeux, et que le commencement n’a point déplu à S. À. Royale. Ces Seigneurs qui étoient presens alors, ne m’auront connu apparemment que par ce que vous avés eu la bonté de leur dire de moy, et cela n’ayant été peutétre que trop avantageux, ne peut avoir du poids que par votre autorité.

J’ay peur que le R. P. Germon ne sera pas trop de mon sentiment touchant la loy Salique, comme (pour le dire entre nous) je ne suis pas trop du sien, lorsqu’il a écrit contre le P. Mabillon, et lorsqu’il étale les prétendues corruptions des livres par les heretiques. 11 faudroit publier non seulement des pièces achevées de M. Uomberg,