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geibni) an ftemonb.

fait mettre dans les Mémoires de Trévoux, aussi bien que ses objections qui s’y trouvent. Car c’est sur le jugement des personnes d’un merite si eminent qu’on peut faire fond.

Ainsi je vous supplie, Monsieur, de communiquer à M. Nemitsch mon petit Traité Latin imprimé, que j’avois pris la liberté de vous envoyer avec quelques corrections, pour en faire part à ces deux Messieurs, et pour les supplier de ma part, de peser des raisons de part et d’autre, et de dire ce qui leur paroit le plus vraisemblable. Je souhaite pour l’amour du Public et pour l’honneur non seulement de la France, mais encore du siecle, qu’on puisse encore jouir de ces excellens hommes aussi long temps qu’il sera possible. Il paroit qu’ils sont tous deux amis du B. P. de Tournemine, l’un demeurant chez les RR. PP. Jesuites, l’autre ayant adressé quelque chose depuis peu à ce Pere, mais je n’en compte pas moins sur leur équité, et je compte même sur celle de cet illustre Jesuite, à qui M. l’Abbé de S. Pierre aura fait rendre apparemment ma Réponse, que j’ay pris la liberté, Monsieur, de vous envoyer ; et je m’imagine qu’elle aura déjà paru ou paroitra bientost dans les Mémoires de Trévoux. J’espere aussi que M. de Montmort aura receu ma réponse, et je seray ravi de continuer de profiter de ses communications instructives. Je seray bien aise de voir un jour aussi ce qu’il aura écrit à M. Brook Taylor, Anglois. M. Clarke, ou plutost M. Newton, dont M. Clarke soutient les dogmes, est en dispute avec moy sur la Philosophie ; nous avons déjà échangé plusieurs Ecrits, et Madame la Princesse de Galles a la bonté de souffrir que cela passe par ses mains. Le Roy m’a fait la grâce de dire icy, que l’Abbé Conti viendra un jour en Allemagne, pour me convertir. 11 faut voir. Je suis avec zèle etc.

XXV.

tHemonb an fieibnij.

Je vis hier M. Nemitsch et je lui donne suivant vos ordres vostre traitté Latin de Origine Francorum. M. Baluze a quelques connoissances pour en juger, mais je vous assure que M. Huet dont j’aime la personne et dont j’admire le savoir n’est point competent, il ne connoit point ces tems là, encore moins le P. Tournemine qui aime à combattre