Page:Lemaître - Les Contemporains, sér7, Boivin.djvu/249

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Au Gymnase : Les Transatlantiques, comédie en quatre actes, de M. Abel Hermant. — À la Comédie-Française : Catherine, comédie en quatre actes, de M. Henri Lavedan. — Aux Variétés : Nouveau Jeu, comédie en sept tableaux, de M. Henri Lavedan. — À la Renaissance : L’Affranchie, comédie en trois actes, de M. Maurice Donnay.

Oui, j’en serais persuadé depuis quinze jours si je ne l’avais été déjà auparavant, la critique impersonnelle est le vrai ; et « l’application de la doctrine évolutive à l’histoire de la littérature et de l’art » est presque seule « capable de communiquer au jugement critique une valeur vraiment objective »[1]. Je voudrais donc, de bon coeur, juger d’après cette méthode les comédies que ce dernier mois nous a apportées. Mais je ne vous cache pas que j’y pressens quelques difficultés. Le XVIIIe siècle a eu des douzaines d’auteurs dramatiques, qui ont écrit des centaines de pièces. Or je ne pense pas que la méthode évolutive et la critique impersonnelle puissent retenir, comme significatifs, plus de cinq ou six de ces auteurs, ni plus d’une vingtaine de ces ouvrages.

  1. M. Brunetière.