Page:Lemaître - Les Contemporains, sér7, Boivin.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

RÉPONSE À M. DUBOUT.


Dans le préambule vraiment évangélique où je cherchais à consoler d’avance M. Dubout du mal que j’allais dire de sa pièce, je lui remontrais, entre autres choses, qu’on peut être un méchant auteur et un homme d’esprit.

Charité perdue, comme vous l’avez vu par le factum qui encombre ce numéro, et qui est sans aucun doute ce que la Revue[1] a publié de plus mauvais depuis sa fondation.

J’ai lu, pour ma part, ce morceau soigneusement, et il m’est encore difficile, à l’heure qu’il est, d’en saisir le véritable dessein. M. Dubout ne pouvait pas me reprocher d’avoir même effleuré sa personne et sa vie privées. Il ne pouvait non plus m’accuser d’inexactitude grave dans le compte rendu de sa pièce, et en effet il ne m’en accuse point. Qu’a-t-il donc voulu ? Démontrer « que ses vers sont fort bons » ? Entreprise bien chimérique, puisque la pièce est là. Alors, quoi ?

  1. La Revue des Deux-Mondes.