Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/297

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25« E p I s T R Ê D E SAINT PAUL AUX HEBREUX. QUslqussuns mt douté que cette Z- fifirojùft de S. Paul, si tont attribuée ou à S. Parnabé, ou à S. Lue, ou à S. Clement. Les Peres grees ueanmoms si les latins, si on en excepte quelquesuns, U erotesU de ce S. Afojhe, si les principaux mêmes de ceuxqfd doutent quelle foit de luy, afurent que l’effrit, la doêhine si tous les fens font entièrement de S. Paul, si qu’il en efi le véritable asstettr ; mais ds croient qu’il s’efi fer- * vi de quelqu’un, commepeutestre de S. Lue, pour le ftile, qui pareist cotforme à celty des ABes. S. Paul n’a point mis fin nom à la teste de cette E- pistre, ou parce qu’ü ffavoit qu’il estoit odieux à ceux de sa tuttkn, euparee qu’il se déclaré luyméme plutost F./ff ostre des Gentils que des Juif s, ou parceqriila fait cet écrit plutost tomme un livre qu’il addrejfe sutx Hebreux que comme une lettre, ayant Mt pour ce fujet à la fin, qu’il leur a écrit eu peu de mots, quoyque ce qu’il leur envoyé eftant court pour un livre, fût long pour une lettre. Son dejfein dans cette Ep^e parûft semblable à celuy qu’il ft propofe éerivstnt aux Rmnains si aux Galates. Car ces trois Epistresont un même but, qtù est de prouver que U vraye justice ne vient point delaloy, mais que c’est JesusChrist qui noue la donnepar lafoy si par son esprit. Et par- Digrtized by