Dans ces temps où les dieux de l’Hellade vivante
Fleurissaient les chemins,
L’orgueilleuse Cypris eût été sa servante
Pour lui baiser les mains ;
Et triste, agenouillée en larmes parmi l’herbe,
La déesse, en songeant,
Elle-même eût noué sur sa jambe superbe
Le cothurne d’argent !
Ainsi vous la verrez dans les brûlants délires
De vos coeurs embrasés,
Et sachez que sa voix eut la douceur des lyres
Et des premiers baisers,
Amants qui devez naître ! et le doux nom de Laure,
Dans les vers cent fois lus,
Et l’Elvire aux beaux yeux que le poète adore
Ne vous troubleront plus.
Et vous ferez chanter par quelque fier poète,
Mon fils et mon rival,
Les femmes qui seront une image imparfaite
De ce type idéal.
autre jour, attendant vainement de l’argent
Qui me vient du Hanovre,
Je pleurais de pitié dans la rue, en songeant
Combien Rothschild est pauvre.