e donne pas ton cœur aux roses du chemin.
Tu ne verrais pas les épines ;
Ne donne pas ton cœur aux fraîches églantines
Vers qui déjà tu tends la main ;
Garde ta liberté, passe-toi d’un sourire,
Vis plutôt tout seul, à l’écart —
On n’a point fait un pas qu’il est déjà trop tard
Et qu’on est réduit à maudire !
’ai laissé mon cœur où sont mes amours,
Là-bas, dans la verte plaine !...
Vous qui connaissez le cours
De ces funèbres amours,
Comprenez ma peine :
J’ai laissé mon cœur là-bas dans la plaine,
Et c’est pour toujours !
’ai vu tous les yeux qu’on aime en ce monde,
Tous les plus beaux yeux :
Les yeux caressants d’une tête blonde
Qui m’ouvrit les cieux ;