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Il y a dans l’Art flamand de M. Jules du Jardin, un discours charmant où Félicien Rops raconte ses débuts dans l’eau-forte. « Je faisais, dit-il, l’eau-forte tout seul en Belgique et cela m’ennuyait d’en faire mal. Devers 1862, je vins à Paris pour apprendre « mon art » avec l’homme ou avec les deux hommes qui ont le mieux compris l’eau-forte au XIXe siècle : Bracquemont et Jacquemart. Je travaillais chez Jacquemart qui venait de fonder la Société des Aquafortistes. Je publiais chez Cadart des planches aujourd’hui perdues ou effacées, mais qui m’attiraient, je crois, l’estime des artistes, puisqu’au bout de six mois, j’étais nommé membre du Comité de la société et qu’à la fin de l’année je remplaçais comme membre du jury le peintre graveur Daubigny. Cela n’était pas si mal pour un petit Belge, venu de Bruxelles, ne sachant