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Vieux Rêves

 
Il est de noirs îlots, battus par la tempête,
Qui n’ont pas d’arbre vert, qui n’ont pas une fleur.
Sur des pics désolés souffle un vent de malheur.
Là, pour faire son nid, pas d’oiseau qui s’arrête.
La mer, rien que la mer, et sa grande rumeur…

Le froid soleil du Nord qui regarde ces plages
Y retrouve parfois à l’heure des jusants,
Dans le sable engravés pêle-mêle gisants,