Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



MARGUERITE


À Hippolyte Gautier.


 

LE RUISSEAU.

A quoi rêve ton cœur, petite lavandière ?
Sans être curieux pourrais-je le savoir ?
Tu ne me chantes plus ta chanson printanière,
Et tes deux bras dormants tombent sur ton battoir.

MARGUERITE.

Je rêvais d’un pays où doit passer ta course.