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la triomphatrice

Claude, les bras ouverts.

Que faut-il faire pour être une femme ?

Sorrèze.

Qu’il est difficile de s’entendre avec des mots ! Nous faisons une querelle, une querelle douloureuse de ce qui était au plus un aveu.

Claude.

L’aveu que nos amours nous ont complètement déçus ! Vous allez gâcher nos deux vies et je sens presque que vous le désirez. (Un domestique entre et présente une carte. Claude la déchire sans la regarder.) Je ne reçois pas.

Sorrèze.

Voyez au moins ce que c’est…

Claude.

On me harcèle, cela dépasse les bornes, je ne veux voir personne.

Sorrèze.

Le moment est trop important pour vous. Voyez ce que c’est, Claude.

Claude.

Non ! je me soucie bien de ce qui m’arrive.

Sorrèze, va prendre la carte sur le plateau.

C’est un reporter du New-York Telegraph. (Au domestique.) Faites entrer.

(Claude est assise, indifférente et lointaine.)