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la triomphatrice

Sorrèze.

Il m’a admiré et il m’a aimé… depuis, un autre idéal, une autre esthétique…

Claude, nerveuse.

Lesquels ?

Sorrèze.

Dame, les vôtres, à ce que je croyais. Flahaut n’est-il pas votre disciple ?

Claude.

En ce cas, vous seriez notre maître à tous deux !

Sorrèze, vivement.

Quand avez-vous été mon élève ? Et je vous en félicite, ma chère Claude, ne me faites pas la politesse de protester… M’avez-vous jamais imité ? Vous savez bien qu’avec nos divergences…

Claude.

Voilà la première fois que vous me parlez de nos divergences…

Sorrèze.

Laissez faire la jeune génération. Elle se chargera de vous les indiquer.

Claude.

Cet article de Flahaut est odieux.

Sorrèze.

Il n’est pas odieux, il est cruel. J’aurais souhaité que près de vous, j’aurais pensé trouver dans votre voisinage immédiat, une compréhension, une appréciation… moins parcimonieuses.