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MACHINES À ROGNER.

position à l’aide du cliquet n* qu’on met en prise avec l’une des dents de la roue à rochet m.

« Pour faire avancer le livre ou le papier pour qu’il soit rogné en tête ou en queue ou sur l’autre rive bien parallèlement à la première, on se sert de l’appareil représenté dans la figure 46 et qui consiste en une tringle t montée sur le côté extérieur du bâti, portant à l’une de ses extrémités une petite manivelle u, et légèrement conique à l’autre sur une certaine longueur, afin de pouvoir glisser dans une douille mobile v.

« À cette douille est attachée une barre w qui s’étend sur toute la largeur de la machine et est pourvue à son autre bout d’une autre douille x, au travers de laquelle passe une seconde tringle y fixe sur le bâti et servant de guide pour assurer la marche ferme et correcte de la barre w dans ses mouvements en avant et en arrière.

« À cette barre w est attachée une planchette qui, amenée en avant quand on fait tourner la manivelle sur la tringle t, pousse le livre ou le papier vers la partie antérieure de la machine en la maintenant constamment paralléle au couteau. Arrivé dans la position convenable sur la table, on abaisse le plateau C sur l’objet et ou fait fonctionner le couteau.

« On peut aussi construire la machine, comme l’indique la figure 47, c’est-à-dire monter les montants BB séparément du bâti en les y fixant à charnière. Alors le couteau fonctionne dans des guides distincts des montants et la partie supérieure de la machine, qu’on appelle la presse, peut être rabattue dans une position horizontale aprés que le livre ou le papier a été rogné, afin de pouvoir en marbrer ou