Page:Leo - Jacques Galeron.djvu/107

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qu’il y avait à embrocher d’un coup le plus d’hérétiques possible.

— Enfin, comment avez-vous appris ces projets contre Suzanne ? demandai-je.

— Ma foi ! du curé, qui me les a confiés sous le secret ; mais je l’ai laissé dire, et, comme je n’ai rien promis… Vous connaissant, et connaissant mademoiselle, vous comprenez, cela m’a révolté, et je n’ai pas voulu m’en rendre complice par mon silence. Il faut, madame, vous assurer des protecteurs dans la commission d’examen, afin de combattre ces intrigues, et, si vous le désirez, je connais assez le proviseur du collége…

— M. Vaillant le connaît aussi, dis-je en interrompant sa roue. Mais qui a pu savoir que Suzanne voulait être institutrice ?

— Il paraît que cela vient de madame Houspivolon, me répondit-il. Comment l’a-t-elle appris elle-même ? C’est ce que j’ignore.

De ce jour, M. Alfénor, devenu notre