de l’exemple, les ordres de sa mère et les influences de l’opinion, l’énervement des soins frivoles, enfin l’intérêt personnel immédiat, le seul que voient les enfants, et qui présente à celle-là, comme seul avenir à saisir, ou à poursuivre, le mariage. Tout cela, au moment précis où la vocation se décide, où l’étude la développe et l’assure, de dix-sept à vingt ans, avant l’âge où le caractère existe. Une fois mariées, l’amour, la maternité, la tyrannie des soins domestiques et celle de l’usage, l’occasion perdue, les moyens refusés, la crainte de la raillerie, l’absence de liberté, le préjugé toujours ennemi… N’en est-ce point assez pour cette explication qu’on demande, et qui est si facile à saisir, du petit nombre des femmes, parmi les élus de la science, de l’art et de la pensée ? On consacre à l’amour la femme encore enfant ; on écarte d’elle tout autre but ;
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