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Page:Leo - La Femme et les moeurs.djvu/92

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De deux choses l’une : ou les lignes qui séparent les deux ordres de conception sont visibles, nettes, et vous pouvez nous les retracer fidèlement ; ou bien, ce ne sont que linéaments si subtils, qu’ils se perdent pour la vue et la description dans un vague pareil à la ténuité des fantômes. En ce dernier cas, peut-être le plus probable, que faire ? quel parti prendre ? — Je n’en vois qu’un : enseigner bravement aux filles et aux garçons, indistinctement, telles qu’elles sont, la science et la vérité. Dieu reconnaîtra les siens.

Car, si l’esprit de la femme est naturellement différent de celui de l’homme, elle saura d’elle-même distinguer ce qui lui convient et rejeter le reste. — Vous criez au meurtre ; vous affirmez que ce serait lui gâter le cœur et l’esprit ! Il est une chose que je ne puis m’expliquer : c’est, d’un côté, la ferme