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chez ma tante Vézina je n’ai pu manger, vu que monsieur Durand avait toujours les yeux fixés sur moi.
— Bah ! ces messieurs ne pensent pas que, parce qu’une fille est jolie et charmante, elle doive vivre, comme une abeille, de miel et de fleurs. Dieu merci ! ma Délima peut manger de la nourriture plus substantielle. Viens d’abord à l’armoire, et puis au lit, car tu dois être fatiguée de cette longue promenade qui n’a rapporté aucun profit.