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étaient orgueilleusement étendues sur le fauteuil de Paul, qu’on avait eu soin de tirer dans son coin favori, près de la fenêtre remplie de bouquets. Puis Geneviève entra dans sa chambre, et après avoir jeté un regard inquiet sur la pluie qui tombait à verse et à laquelle son mari devait, en toute probabilité, être alors exposé, elle se mit en frais de se faire aussi gentille et charmante que possible. La tâche pour elle n’était pas difficile : toujours jolie, elle l’était doublement en ce moment, car le plaisir que lui faisait éprouver l’espérance de l’arrivée prochaine de son mari après cette première séparation illuminait ses yeux et imprimait à ses joues un vif incarnat.