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coup dans sa vie, lui tendant la main pour mieux l’aider à vivre. Sans la connaître autrement que par les lettres quelque peu passionnées du général, Georges avait deviné cependant que cette femme jeune, jolie, se résignait, par une de ces charités délicates dont les grands cœurs ont le secret, à une œuvre de salut, de résurrection. Et du fond de sa conscience, Georges lui avait voué un respect reconnaissant dont l’expression, fréquemment renouvelée dans ses lettres, était douce au cœur du général.

Lorsque celui-ci répondait à son fils, c’était pour lui détailler, avec la complaisance de l’homme heureux, les bonheurs sans cesse renouvelés de cette existence placide, tout ensoleillée du jeune sourire de sa femme. Georges avait annoncé son retour prochain. Depuis cette époque, aucune lettre de son père n’était arrivée jusqu’à lui : il avait hâte de mettre le pied sur le sol de France, il était prêt à de-