Page:Lermina - L’Énigme.djvu/76

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— Mais tu es donc devenu lâche ! cria-t-elle avec force.

— Lâche ! moi !

— Tu n’aimais donc pas ton père !…

— Ne dis pas cela !… c’était l’ami de mon âme, c’était ma conscience vivante !…

— Eh bien ! alors… Pourquoi ne veux-tu pas m’entendre ?…

Il baissa la tête sans répondre.

— Pourquoi ? je vais te le dire, moi… Oh ! tu sais, je suis toujours la même… de ma vie je n’ai menti, et de ma vie je n’ai pu garder un poids sur le cœur… Tu ne veux pas que j’accuse cette femme, parce que tu la trouves jolie !… Ah ! tous les hommes sont les mêmes !…

D’un geste irrité, Georges lui saisit les poignets :

— Malheureuse ! tu blasphèmes !… Cette femme est l’épouse de mon père… je l’ai appelée ma mère.

— Toi ! tu l’as appelée… Ah ! c’en est trop !… Georges, je veux que tu m’écoutes,