Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/114

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maintenant, rassurée par la présence de l’autorité, faisait irruption à sa suite.

Une poignée de gamins fit cortège.

Les sergents de ville, apercevant leurs camarades en mauvaise posture, s’élancèrent à leur secours : à peine les eurent-ils touchés qu’ils ressentirent quelques secousses qui ne firent d’ailleurs que les étonner, sans autre résultat fâcheux.

— Voyons ! qu’est-ce qu’il y a ? demanda le magistrat, et comment êtes-vous dans cet état ?

Le sergent no 2, qui recouvrait l’usage de la parole, dit :

— Machine infernale ! Là dans le trou !…

Et, suivant la direction de son geste, le commissaire vit le toit du kiosque — employons ce mot pour être clairs — surmonté d’une sorte de hampe en métal, venue sans doute de quelque drapeau ou attribut quelconque.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?…

— Si qu’on le saurait ! repartit le sergent. C’est ce camarade qui y a touché du bout de son sabre et qui a été f… par terre, comme ma femme sous une gifle…

— Mais on m’a parlé d’un animal dangereux, d’une bête féroce…