Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/116

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sabilité, se mit alors en devoir de recueillir tous les renseignements nécessaires pour dresser procès verbal, et en premier lieu, de décrire aussi exactement que possible l’objet mystérieux qui gisait là, à demi, aux trois quarts peut-être enfoui dans les pierres et le sable.

S’approchant avec toute la prudence compatible avec son courage civique, le magistrat dicta des notes à son secrétaire.

Le toit de l’objet, arrondi et rappelant vaguement la forme du casque allemand, reposait sur quatre colonnettes de métal, réunies elles-mêmes par des croisillons qui paraissaient d’argent, ou plus vraisemblablement de nickel. La forme générale était carrée.

Cette cage (le mot décidément valait mieux que celui de kiosque) sortait de la terre d’environ 80 centimètres, et la partie inférieure était cachée dans le sol.

En tendant l’oreille, on entendait de temps à autre à l’intérieur un bruit difficile à définir, comme d’un ressort qui se serait déclenché, et aurait mis en mouvement une roue ou un volant.

Le procès-verbal décrivait de la façon la plus correcte possible les phénomènes bizarres qui