Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/117

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se développaient, lorsqu’on touchait l’engin, « que, malgré son incompétence avouée, le commissaire n’hésitait pas à qualifier d’électrique ou approchant ».

Un petit incident se produisit. Un des gosses, rôdaillant dans le terrain, trouva dans un coin, profondément enfoncée dans la muraille, une pièce de métal, plate, étroite, assez longue, aux bases arrondies, une sorte de palette ou d’ailette. Comme il essayait de l’arracher, le magistrat s’y opposa formellement, estimant que désormais il appartenait à l’autorité supérieure de parfaire l’enquête qu’il avait si intelligemment commencée.

Inutile de dire qu’il avait interrogé les voisins les plus proches et que tous s’étaient accordés à dire — avec une rare unanimité — qu’ils ignoraient absolument ce que pouvait être la machine en question et comment elle se trouvait dans le terrain vague.

Ajoutons enfin qu’au bout d’une demi-heure, les enfants et le sergot, si abominablement secoués par l’incompréhensible commotion, étaient tout à fait revenus à leur état normal.

Un menuisier, requis, boucha les ouvertures de la palissade, un sergent de ville fut placé en