Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/217

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d’une chute. Le vrilium n’était-il pas là ! Le portefeuille du savant était une véritable trousse, un arsenal médical… la petite seringue fit son apparition et, ayant mis le mollet à nu, Sir Athel fit une toute petite injection.

Puis, en attendant l’effet, il revint du côté où il avait entendu la voix de Labergère. Chose fort curieuse, il lui était impossible de trouver une nouvelle fissure dans la pierre qui formait le plancher. Mais alors ! était-il d’aventure passé tout entier par le trou à l’orifice duquel Bobby s’était si malencontreusement arrêté ?

C’était réel : il en eut la preuve immédiate, car le reporter qui s’impatientait là-dessous, se mit à crier :

— Hé ! là-haut ! est-ce que vous auriez la prétention de me laisser moisir dans ces catacombes…

Cette fois, sa voix, tout à l’heure arrêtée par le corps de Bobby qui faisait tampon, arriva claire et vibrante. Cela explique aussi comment la lumière du vrilium ne pouvait parvenir jusqu’à lui. Maintenant, il la voyait, au-dessus de lui.

— Écoutez-moi, lui cria Athel. Nous ne pou-