Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/234

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qu’ils regrettent seulement de n’être pas plus longtemps…

Labergère, qui pourtant n’était pas sentimental, avait débité cette petite tirade d’une voix légèrement rauque, qui, venant du cœur, lui grattait le gosier.

Sir Athel prit la main qui lui était tendue.

— Eh bien ! et moi, fit Bobby en avançant la sienne, je ne vous en veux pas non plus… ça m’ennuie, voilà tout.

Les trois hommes se serrèrent vigoureusement les mains.

— Le serment des Horaces… dessus de pendule ! ricana l’incorrigible Labergère.

Sir Athel ne proféra pas une parole : pâle, mais très calme et de parfait sang-froid, il s’était agenouillé, avait ouvert la caisse que Bobby avait déposée sur le sol et s’était emparé de divers instruments qu’il adaptait soigneusement.

Quand il se redressa, il rayonnait.

Malgré les épouvantables risques qui le menaçaient, lui et ses amis, la passion de la science le ressaisissait… car il allait procéder à l’une des plus intéressantes expériences auxquelles le Vrilium peut se prêter…