Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/249

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Là, surpris sans doute et immobilisé par le froid, le Megacéros, l’ancêtre de notre cerf, avec des cornes énormes se déployant en éventail et trouant l’air à une hauteur de quatre mètres ! Celui-là, penché sur ses jambes de devant, repliées vers le sol, semblait prêt à achever un saut interrompu par le cataclysme.

Il faillit tomber, s’embarrassant les pieds dans les écailles d’un crocodile monstrueux, mesurant plus de deux mètres, affalé sur son ventre, avec la gueule ouverte comme pour le combat.

Enfin, les deux chefs-d’œuvre de cette collection — le seul terme qui pût caractériser cette étonnante agglomération de monstres — c’était un Brontausaure, le géant des Dinosauriens, d’une longueur d’au moins quinze mètres, d’un poids de quinze tonnes !… il était étendu, son long cou relevé et dardant en l’air sa tête minuscule — et enfin la tache noire que Labergère avait aperçue, dressée sur la paroi d’un bloc de roche ou de glace, c’était le Dinornis, l’énorme oiseau, prototype de nos autruches, et qui, du pied au crâne, mesurait plus de trois mètres… l’animal était resté debout, accoté contre la masse qui le soute-