Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/265

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lique — les yeux très proéminents roulaient en une alternative de blanc et de noir, d’un caractère effrayant…

Devant cette apparition nouvelle la ruée s’arrêta, fit volte-face, et la galopade reprit, en sens contraire, vers le grand Paris… et les deux monstres les suivirent, mais à distance, sans paraître pressés, allant au pas…

À ce moment, arrivaient au pas de course les agents requis, le sabre-baïonnette en main, prêts à tout combat — comme s’il s’agissait d’une grève — et avec eux, le commissaire de police, un petit gros, plein de dignité, qui avait ceint son écharpe pour être plus imposant.

Mais les deux compères — d’avant le déluge — descendaient maintenant la rue Botzaris, et, comme si les dédales du quartier n’avaient pas de secrets pour eux, enfilaient la rue de l’Atlas… descendant vers le boulevard de la Villette… Le magistrat, correct, très pâle, reculait pour ne point les gêner… sans savoir que faire ; l’autorité cependant gardait bonne contenance…

Quand soudain, de toutes les rues avoisinant le square Boucher-de-Perthes — et en vérité