Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/272

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— Moins on comprend, dit-il, plus il convient de déployer d’énergie… il doit y avoir, comme toujours, une exagération folle… des monstres !… est-ce qu’il y a des monstres ?…

Une clameur éclata :

— Là, là ! derrière vous, monsieur le préfet !…

M. Lépine tournait le dos à la fenêtre ouverte. Il sentit que quelque chose se posait sur son épaule et lui frôlait l’oreille. Il se retourna précipitamment… et son nez heurta celui de l’Iguanodon.

L’horrible bête, par la rue du Temple et le boulevard Sébastopol, avait atteint le boulevard du Palais, s’était arrêtée — sans raison appréciable — devant la préfecture de police et, trouvant à hauteur de sa tête une fenêtre ouverte, y avait engagé la moitié de son cou… et balançait sa tête que terminait un bec corné, dans le cabinet préfectoral.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? cria le préfet, en se jetant en arrière.

— C’est l’invasion des monstres ! répliqua le chef de la Sûreté, qui savait tout.

La bête, d’ailleurs, n’était pas menaçante : d’un air abruti, elle exécutait un mouvement