Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/74

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more, dit Sir Athel Random d’une voix un peu traînante, vous êtes le bienvenu, monsieur, entrez…

Le visiteur, sans hésitation, obéit à l’invitation qui lui était adressée.

Sir Athel, le précédant, traversa une petite cour, au fond de laquelle se dressait un bâtiment, en rez-de-chaussée, qui avait des apparences d’atelier.

Il ouvrit une autre porte, dans la partie gauche du bâtiment, s’effaça et, d’un geste courtois, invita l’autre à pénétrer dans la pièce.

C’était une sorte de cabinet, vitré, très clair, avec au milieu une longue table chargée d’instruments de physique et de chimie, depuis le baromètre enregistreur jusqu’à la cornue à doubles tubulures, aussi de papiers nombreux et de graphiques étalés.

Sir Athel désigna un siège à l’arrivant, s’assit lui-même.

Ce jeune Anglais — qu’on était bien près de taxer de folie — était un beau garçon de vingt-cinq ans à peu près.

Sous un front élevé et bombé, des yeux — légèrement enfoncés dans les orbites — brûlaient d’intelligence et peut-être aussi d’une