Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/87

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— Oui ! mais à votre tour comment savez-vous cela ?…

Bobby eut un petit geste de tête que ses paroles accentuèrent :

— Que voulez-vous ? Un peu de divination… l’intuition, sir Athel, l’intuition ! Donc cette date est bien exacte…

— Absolument…

— Et j’ajoute que ce fut entre une et deux heures du matin…

— À une heure trente-cinq minutes… Oui, c’est à ce moment que, sous les coups d’une affreuse fatalité, toute mon existence fut brisée… que la douleur, le désespoir, le remords entrèrent dans mon cœur et en prirent possession, pour n’en plus jamais sortir… jamais… jamais !

Le jeune homme laissa tomber sa tête dans ses mains.

— Un instant ! fit Bobby, avec un geste d’autorité. Je ne sais pas encore ce qui s’est passé… mais si c’est pour ce personnage que vous vous mettez en de tels états, car John Coxward — vous ignorez ce nom à ce qu’il paraît…

— Je l’entends prononcer pour la première fois…