Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/431

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la couche de peinture qui recouvre mon cercle, n’est ni plus ni moins épaisse que celle qui colore le cercle de M. Darzac. C’est, à peu de chose près, la même teinte.

— Sans doute, répondit M. Darzac, mais qu’est-ce que tout cela signifie ?

— Attendez ! répliqua le reporter. Il est bien entendu que ce plan, que cette peinture, c’est vous qui en êtes l’auteur !

— Dame ! j’ai été assez mécontent de les retrouver en fâcheux état en rentrant avec vous dans le cabinet du vieux Bob, à notre sortie de la Tour Carrée. Le vieux Bob avait sali tout mon dessin en y faisant rouler son crâne !

— Nous y sommes !… ponctua Rouletabille.

Et il prit, sur le bureau, le plus vieux crâne de l’humanité. Il le renversa et, en montrant la mâchoire toute rouge à M. Robert Darzac, il lui demanda encore :

— C’est bien votre idée que le rouge qui se trouve sur cette mâchoire n’est autre que le rouge qui a été enlevé à votre plan.

— Dame ! il ne saurait y avoir de doute ! Le crâne était encore sens dessus dessous sur mon plan quand nous entrâmes dans la Tour du Téméraire.

— Nous continuons donc à être tout à fait du même avis ! appuya le reporter.