ment-là, comme nous avons dit, dans la maison rose.
— Bon Dieu ! Je n’y comprends rien non plus ! exprima Toton Robin.
— Patience, souffla la Tulipe.
Les autres s’assirent autour d’eux, en silence. Chacun se regardait et regardait le Babazouk qui se versait à boire. Sa main tremblait.
— Je me suis fait l’honneur de vous dire que je vous montrerais « notre » Titin. Je n’ai qu’une parole, comme il est de coutume à la Fourca. De plus, je vous ai montré ma femme, j’espère que vous ne l’oublierez pas !
— Giaousé, on n’avait pas besoin de ceux de la Torre pour voir cela, fit Robin en fronçant ses gros sourcils, car il commençait à comprendre.
— Plus on est de fous, plus on rit, ricana le Babazouk. À votre santé, vous tous, et s’il vous arrive d’avoir des cornes, je vous souhaite d’être aussi tranquille que moi !
— Pauvre de lui, fit Sixte Pastorelli ; les autres fois il n’était pas comme cela !
— Le calme précède quelquefois la tempête, émit le Bolacion.
Là-dessus ils restèrent dix bonnes minutes fort gênés les uns et les autres à attendre les événements.
La Tulipe qui n’avait cessé de surveiller le jardin en face, dit à voix basse :
— Silence, le voilà !
Et tous deux aperçurent Titin qui traversait le jardin et pénétrait dans la maison rose comme s’il était chez lui.
Personne ne disait plus un mot. Giaousé