Page:Les Amours secrètes de M. Mayeux, 1832.djvu/18

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jambon, du vin blanc, beaucoup de vin blanc et de l’eau-de-vie, indispensable complément de tous leurs repas. En me voyant entrer, un déluge de quolibets, d’épigrammes me furent adressés ; je n’étais pas bien disposé, et pour me venger je leur dis qu’elles imitaient le renard de La Fontaine, que j’étais trop verd pour elles et qu’aucune fille publique ne pourrait se flatter que Mayeux l’eût foutue. À ces mots, et comme par enchantement, elle se levèrent toutes, se mirent à ôter leurs chemises et autres vêtemens, et voilà mes huit gaillardes absolument semblables à Ève, avant que son con trop agrandi par le vit du père Adam, ne lui eut fait une loi de le couvrir de feuilles. Elles se concertent une minute, deux s’emparent de la porte et me déclarent qu’elles renoncent à leurs droits, mais que je ne sortirai qu’après avoir passé sur le corps des six autres. J’étais pris, il fallut me résigner, et je le fis volontiers, car la plupart étaient encore jolies, et d’ailleurs j’avais obtenu par forme de capitulation, que pourvu que je déchargeasse six fois, elle se prêteraient à tout ce qui pourrait m’y aider. Je pris la plus jolie, et une minute après, le foutre qui l’inondait témoignait du plaisir que j’avais eu. La seconde me prêta ses tétons assez volumineux, je les contins avec mes mains, et j’introduisis mon vit dans l’entre deux où je le serrais à volonté, et