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L’ANTI-CAQUET
DE L’ACCOUCHÉE.
M.DC.XXII.
In-8º.

Ces deux antiens advocats, d’Agues et Pilaguet, avec leurs venerables barbes, ont esté contraints de revenir au monde pour donner conseil à tous ces peuples qui venoient pour demander justice contre ce meschant et miserable qui a fait imprimer les satyriques du Caquet de l’accouchée et des actions du temps, où on a recogneu en plein fonds ce qu’ils croyoient estre fort caché.

Lesquels enfin, après avoir eu communication des libelles, ont esté quelque temps sans parler ; puis, avec une gravité non pareille, prenans leurs barbes à deux mains, ont prononcé :

Courage, peuples ; nous recognoissons que son erreur est vostre justification, car, tout ce qu’il a dit n’estant que le quart de ce qui se fait par