Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/16

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Allons, mam’zelle, élargissez les voies, et tandis que j’pousse, donnez un coup de main. Si ça passe vous êtes sauvée.


Ça vous f’ra du bien tout d’suite,
Ça vous f’ra du bien.

— Que vot’ s’ringl’ me paraît douce,
Mais z’redoute l’s accidens.
— Jusqu’au fond v’là que j’suis d’dans ;
N’craignez rien ; va comm’ j’te pousse :
N’vous tortillez pas si fort,
Ça dérang’rait mon affaire…
V’là qu’ça part. Ah ! sans m’fair’ tort,
C’que j’vous donn’ n’est pas d’l’eau claire…
— Tu m’inond’, oh ! sacré chien !
T’as poussé l’machin trop vite,
L’machin trop vite.


Oh ! mon ser Zilles, ze n’y étais pas encore. Cependant, ça m’a fait zun peu d’effet. Pour que ma guérison soit complète, redouble la dose, mon ser Zilles, redouble la dose.


Ça me f’ra du bien tout d’suite,
Ça me f’ra du bien.

J’la guéris, l’on peut bien l’croire,
Avec sept ou huit lav’mens :