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CONTES ARABES.

infini ; et Schahriar lui ayant témoigné la même chose, elle leur dit qu’elle en savoit un autre qui étoit encore plus beau que celui-là, et que si le sultan le lui vouloit permettre, elle le raconteroit le lendemain, car le jour commençoit à paroître. Schahriar se souvenant du délai d’un mois qu’il avoit accordé à la sultane, et curieux d’ailleurs de savoir si ce nouveau conte seroit aussi agréable qu’elle le promettoit, se leva dans le dessein de l’entendre la nuit suivante.