Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/287

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
251
CONTES ARABES.

Zobéïde ne voulut donc point reprendre l’argent du porteur. « Mais, mon ami, lui dit-elle, en consentant que vous demeuriez avec nous, je vous avertis que ce n’est pas seulement à condition que vous garderez le secret que nous avons exigé de vous, nous prétendons encore que vous observiez exactement les règles de la bienséance et de l’honnêteté. » Pendant qu’elle tenoit ce discours, la charmante Amine quitta son habillement de ville, attacha sa robe à sa ceinture pour agir avec plus de liberté, et prépara la table ; elle servit plusieurs