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CONTES ARABES.

mariage, avec la satisfaction de voir un rejeton de sa famille, qui promettoit de la soutenir long-temps avec éclat.

» Noureddin Ali lui rendit les derniers devoirs avec toute l’amitié et la reconnoissance possible ; et sitôt que Bedreddin Hassan, son fils, eut atteint l’âge de sept ans, il le mit entre les mains d’un excellent maître, qui commença à l’élever d’une manière digne de sa naissance. Il est vrai qu’il trouva dans cet enfant un esprit vif, pénétrant, et capable de profiter de tous les bons enseignemens qu’il lui donnoit…

Scheherazade alloit continuer ; mais s’apercevant qu’il étoit jour, elle mit fin à son discours. Elle reprit la nuit suivante, et dit au sultan des Indes :