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CONTES ARABES.

de mettre le pied dans le trésor quand il sera ouvert. Pour cela, il faut que vous exécutiez de point en point ce que je vous dirai, sans y manquer : la chose est de grande conséquence et pour vous et pour moi. »

Aladdin, toujours dans l’étonnement de ce qu’il voyoit et de tout ce qu’il venoit d’entendre dire au magicien, de ce trésor qui devoit le rendre heureux à jamais, oublia tout ce qui s’étoit passé. « Hé bien, mon oncle, dit-il au magicien en se levant, de quoi s’agit-il ? Commandez, je suis tout prêt à obéir. » « Je suis ravi, mon enfant, lui dit le magicien africain en l’embrassant, que vous ayiez pris ce parti ; venez, approchez-vous, prenez cet anneau, et levez la pierre. » « Mais, mon oncle, reprit Aladdin, je ne suis pas assez fort pour la lever ; il faut donc que vous m’aidiez. » « Non, repartit le magicien africain, vous n’avez pas besoin de mon aide, et nous ne ferions rien vous et moi si je vous aidois : il faut que vous la leviez vous