alloit demander de l’eau dans cette maison, s’avança et frappa doucement à la porte avec le marteau. La porte s’ouvrit, et il en sortit un beau jeune homme élégamment habillé.
« Mon enfant, lui dit la vieille, ma fille est très-altérée ; elle ne veut pas boire de l’eau d’un porteur d’eau, auriez-vous la bonté de lui en donner ? » « Volontiers, dit le jeune homme en rentrant. » Bientôt après il apporta une tasse pleine d’eau, la présenta à la vieille. Celle-ci la donna à la princesse, qui eut soin de se tourner en buvant du côté du mur, pour ne pas laisser apercevoir son visage, et remit la tasse à la vieille. Elle la rendit au jeune homme en le remerciant et lui souhaitant toute sorte de bénédictions. Il y répondit par des vœux pour sa santé. La princesse et la vieille continuèrent leur chemin, et rentrèrent dans le palais.
Pendant ce temps-Là le calife ayant achevé de garnir tous les petits gâteaux, les avoit arrangés sur un grand plat de porcelaine de la Chine. Il appela un