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LES CÉLESTINS

totalité de ces terrains au prix de quinze cent mille livres. Pour donner aussitôt de l’importance au quartier et en tirer de meilleurs bénéfices, le nouveau propriétaire fit percer des rues et construire une salle de spectacle. Cette dernière idée fut mise à exécution en 1792. Mais, ainsi que je l’ai dit, le théâtre, comme l’ancien monastère, a été souvent incendié. Depuis la guerre de 1870, il a été reconstruit à neuf, et la façade en est gracieuse. Mais dans la nuit du 25 au 26 mai 1880, ce nouveau théâtre fut encore une fois complètement détruit, sauf la façade, par un incendie. De tous les vieux souvenirs que je viens d’évoquer, il reste les maisons que j’ai signalées et des noms : les rues de Pazzi, d’Amboise, de Savoie, et le quai et la place des Célestins.

SOURCES :

Le P. Hélyot, Histoire des ordres monastiques.

Almanachs divers de Lyon.

Rubys, Histoire de Lyon.

Lyon ancien et moderne, tome Ier.

Archives du Rhône, tome IX, page 81 et suiv.

Mémoire sur le monastère des Célestins de Lyon, adressé par un religieux de cette maison au P. Ménestrier, et conservé en manuscrit à la bibliothèque de Lyon, n° 1164.

Histoire et miracles de N.-D. de Bonnes-Nouvelles aux Célestins de Lyon, par le R. P. Benoît Gonon, célestin de Lyon.

Mémoire à consulter sur l’ordre des Célestins, par le P. Edme Grenot, Paris, 1774.

Le P. Prat, Essai historique sur la destruction des ordres religieux en France, Lyon, chez Pélagaud, 1845.

Manuscrit du P. Grasset, Revue du Lyonnais, 1888, VIe vol., 5e série.