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LE VERBE-INCARNÉ

rité rite. Je le constate d’abord par le surnom que le peuple leur donna, ce qui est une preuve qu’il s’intéressait à elles. « Religieuses du Verbe-Incarné », cette expression était trop longue pour le peuple, elle fut simplifiée, et en l’honneur de la vénérée fondatrice, les religieuses du Verbe-Incarné furent appelées les Mères-Matel. Je le constate aussi par l’établissement, en 1669, d’une confrérie de cet ordre, en l’honneur du Verbe-Incarné. C’était à travers le monde comme une extension de l’ordre.

religieuse du verbe-incarné

Cette confrérie, établie au monastère de Lyon dans le but d’associer les âmes pieuses à l’esprit de l’ordre, à ses mérites, à ses pratiques, fut érigée par Mgr de Neuville, et l’abbé de Saint-Just, son frère, en dressa les constitutions ; puis elle fut approuvée et définitivement établie et enrichie d’indulgences par un bref de notre Saint-Père, le pape Clément X, en date du 20 juin 1670. Le signe extérieur de l’association est le petit habit ou scapulaire rouge, à l’imitation du scapulaire des religieuses. La confrérie existe encore. Une concession du 11 juin 1877 fait bénéficier celle qui a été érigée dans la chapelle du Verbe-Incarné, à Évaux (Creuse), des indulgences accordées à l’ancienne.