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LES ANCIENS COUVENTS DE LYON

d’entretenir le zèle de la catholicité, qui unit tout, contre les entreprises de l’hérésie, qui dissipe tout.

Leur chapelle, qui menaçait ruine, fut rebâtie en 1633.

Les charités de cette confrérie étaient destinées à placer des enfants en apprentissage.

Le prieuré de Saint-Marcel, qui était à la nomination de la compagnie, était toujours donné à un confrère.




PÉNITENTS DE LA MISÉRICORDE


VOIR plus haut notre notice sur les Carmes
, où nous avons donné tous les renseignements désirables. Leur histoire étant intimement liée à celle de ces religieux, nous n’avons pas cru devoir les en séparer.




PÉNITENTS DE NOTRE-DAME-DE-LORETTE


LA peste de 1582 renouvela l’esprit de pénitence dans la ville de Lyon. On y voua un pèlerinage à la Sainte Case, c’est-à-dire à la maison où s’opéra le mystère de l’Incarnation. Cette maison fut dans la suite transportée de Nazareth dans la province de Dalmatie, et de là à Lorette, dans la marche d’Ancône. Le procureur général de la ville de Lyon, Claude de Rubys, le curé-custode de l’église de Sainte-Croix, André Amyot, et un religieux jésuite, Edmond Auger, allèrent à Lorette acquitter le vœu des Lyonnais. La peste cessa le jour même de l’accomplissement du vœu. Quelques particuliers ayant continué d’années à autres ce saint pèlerinage, ils formèrent à Lyon, en 1658, l’Association dite des Pénitents de Notre-Dame-de-Lorette. Ils s’établirent d’abord sur lamontée du Gourguillon, mais peu après ils firent bâtir une chapelle,ď