Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE CUL

Le postillon ? belle foutaise !
En amour, je veux tout ou rien.
Je suis étroit, chaud comme braise ;
Mon pucelage vaut le tien.

LE CON

Va, tu n’es que le trou qui chie,
Tu n’as de talent que le pet ;
Et l’animale hiérarchie
Te réserve pour le baquet.

MORALITÉ

À cet instant de la querelle,
Un vit qui bandait dur et fort
S’avisa de foutre en aisselle ;
Cet argument les mit d’accord.

Tout est fantaisie ou caprices
Chez le bizarre genre humain :
On fout en con, en cul, en cuisses,
Au besoin même dans la main.


Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, Vignette de fin de chapitre
Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, Vignette de fin de chapitre