Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/195

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

BOB, empochant l’argent.

De l’argent ! Ce n’est pas cela qui me consolera ! (Tendant la main.) En as-tu encore ?

MULRAY.

Oui, mais celui-là, j’en ai besoin pour moi, et je le garde.

BOB, à part.

Égoïste ! (Haut.) Non, décidément, je n’irai pas à Glascow… Il faut que je trouve un moyen… Ah ! je crois que j’en tiens un !… Écoute, cousin, voilà ce que je vais faire… (On sonne.) Je… quelqu’un !…

MULRAY.

Sauve-toi, cousin !

BOB.

Je me sauve, mais j’ai idée que nous nous reverrons tantôt. (Il sort par la droite.)

MULRAY.

Pauvre Bob ! que veut-il ?… Qui nous arrive là ?


Scène III

MULRAY, MARY, ROBERT, puis ARABELLE et WILSON.
(Robert et Mary, vêtus de deuil, se présentent à la grille du parc que Mulray va ouvrir.)
ROBERT.

Lord Glenarvan, s’il vous plaît ?