Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/60

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FIX, à part.

Ah ! le misérable… si je pouvais…

PASSEPARTOUT.

Vous dites, môsieur ?

FIX.

Que le diable t’étrangle, môsieur !

Il sort. (En ce moment, un certain tumulte se produit au dehors ; on entend des murmures. La campagne s’éclaire de torches. Des gardes du rajah et des brahmanes apparaissent. Le bungalow est entouré.)



Scène V

Les Mêmes, un BRAHMANE, puis AOUDA et NAKAHIRA.
LE BRAHMANE.

Que l’on garde toutes les issues !

PASSEPARTOUT, à part.

Qu’est-ce qu’ils veulent, ceux-là ?

LE BRAHMANE, au Parsi.

Deux femmes se sont réfugiées ici, il y a une heure ! L’une d’elles est la veuve du rajah. Où est-elle ? réponds.

LE PARSI.

Je l’ignore.

LE BRAHMANE, aux gardes.

Fouillez la retraite de cet homme.

PASSEPARTOUT.

le vilain monsieur !

LE BRAHMANE.

Songe que tu joues là ta vie…

(À ce moment, Aouda et Nakahira, trainées par les gardes sont amenées devant le brahmane.)

FOGG.

Ah ! les malheureuses femmes !

PASSEPARTOUT.

Comment ! ils vont brûler cette pauvre créature ?

LE BRAHMANE.

Princesse Aouda ! c’est la loi de Siva et de Vichnou ! tu dois mourir.

AOUDA.

Cette loi qui me condamne est horrible et criminelle ! Cet époux aux